Vivre le moment présent est devenu pour la plupart d’entre nous un luxe, un exercice difficile, voire impossible. En effet, nous sommes tout le temps, soit en train de ruminer notre passé, soit en train d’envisager l’avenir, soit en train de stresser à cause de la pression au boulot…
Il n’y a rien de mal à ce que l’on repense à hier ou à ce que l’on prépare le lendemain, mais si nous ne faisons que cela, nous ne pouvons vivre « l’ici et maintenant ». Nous ratons alors beaucoup de choses, mais le stress et autres conséquences peuvent aussi survenir. Mais pourquoi doit-on vivre vraiment l’ici et maintenant ? Et comment vivre le moment présent ?
Pourquoi vivre l’ici et maintenant ?
Vivre le moment présent, c’est tout simplement pour notre bien être. En effet, comment pourrions-nous bien nous sentir si nous regrettons toujours le passé ou si nous craignons tout le temps le futur ?
Comme nous l’avons dit, il est tout à fait normal de « revivre » le passé. C’est d’ailleurs par les erreurs que nous avons commises que nous apprenons : si on est face à une situation à laquelle nous étions déjà confrontés, si des erreurs ont été faites dans le passé, nous les éviterons. De même, nos réussites antérieures nous servent de repères, mais aussi de base.
Mais le plus souvent, nous pensons surtout à une vie passée que nous pensons meilleure que l’actuelle, ou à des regrets (je n’aurai pas du arrêter mes études, je n’aurai pas du me marier trop tôt, je n’aurai pas du démissionner de mon ancien poste…). Tout cela nous ronge de l’intérieur, nous empêche de vivre pleinement l’instant présent, nous fait passer à côté de beaucoup de bonnes et/ou belles choses.
De même si nous ne faisons que penser au lendemain, au futur. Bien sûr, l’avenir se prépare : des prochaines vacances à la retraite, en passant par le projet d’acheter une maison et/ou une nouvelle voiture, ou encore la venue d’un bébé. Là aussi, nous nous posons parfois « trop de questions », nous avons souvent « trop de doutes » (Et si demain ma boîte fermait ? Et si je ne saurai m’occuper de mon premier enfant ? Et si jamais je tombe malade et ne pourrai partir en vacances ?…).
Il ne s’agit pas d’être « m’en foutiste », mais justement, puisqu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, pourquoi ne pas vivre pleinement l’instant présent ? Et là encore (dans la crainte du futur), nous passons à côté des merveilles de l’ici et maintenant.
Plusieurs d’entre nous, sans doute, ont déjà été « victimes » de l’oubli du gout d’un plat que nous venions de manger, de ce que nous venons de lire, ou encore de ce que nous sommes venus chercher dans la cuisine. Le terme est peut-être un peu fort, mais c’est alors tout simplement « du temps perdu ».
Parfois même, nous sommes tellement angoissés par le futur (l’évaluation à chaque fin d’année d’exercice à notre travail, les examens qui approchent, l’éventuelle aggravation de la crise actuelle…) ou regrettons tellement le passé (j’aurai du faire ceci au lieu de cela, je n’aurai pas du faire ça…) que nous oublions ou ne voyons plus « nos richesses » actuelles : de beaux enfants, un mari (ou une épouse) aimant et fidèle, ou tout simplement un repas (même très bon) à la rentrée du travail.
Nous oublions alors de dire à nos enfants combien ils sont beaux, à notre époux(se) combien nous l’aimons, et nous ne profitons même pas de ce moment privilégié et convivial qu’est le dîner avec notre famille bien aimée. On fait alors « du mal » aux autres mais on s’en fait aussi à nous-mêmes.
Comment vivre alors pleinement l’instant présent ?
Tout d’abord, il faut accepter le passé. C’est peut-être un peu simpliste mais de toute façon, le passé est fait, on ne peut plus y revenir. Ce que nous pouvons faire, c’est d’améliorer le présent avec ce que nous avons et justement, nos atouts actuels, c’est en vivant l’instant présent que nous serions un peu plus conscients de leur existence. Bien sûr, la perte d’un être cher est d’un autre ressort. Dans ce cas, parfois on fuit, souvent on évite d’y penser.
Bref, on n’affronte pas, on n’accepte pas (en tout cas, pas encore), et le deuil ne se fait pas. On cherche alors à s’occuper en préparant et en servant le café aux amis et proches qui sont présents, ou on se cherche tout simplement des courses à faire impérativement… L’exercice n’est pas évident mais il faut affronter le chagrin, le considérer comme son enfant qui pleure : le prendre dans ses bras, le dorloter, et attendre qu’il se calme.
Il faut également « ne pas trop penser au futur », encore moins s’angoisser. Le futur, il commence maintenant, nous sommes en train de le construire. Il dépend en grande partie de ce que nous sommes en train de faire dans le présent (je profite de chaque pas que je fais dans ma marche quotidienne puisque ça contribue grandement à ma santé future, je profite pleinement de ce petit déjeuner qui va me donner de la force pour la journée…).
Il ne faut pas non plus se dire « je serais plus heureux(se) quand mes études seront finies ». Puis les études terminées, on se dit de nouveau « je serai plus épanoui(e) quand j’aurai un travail stable ». Et avec toutes les pressions au boulot, on se dit encore « en réalité, la vie sera plus belle à ma retraite ».
Que ce soit nos regrets du passé ou nos soucis du futur, le fait d’en parler et d’être à l’écoute de quelqu’un aide beaucoup. Il peut s’agir de notre partenaire, d’un(e) ami(e), ou s’il le faut d’un spécialiste. Ils peuvent en effet avoir une autre vision plus objective de ce qui nous tracasse et si on les écoute bien, on entendra leurs dires rassurant, leurs conseils. D’ailleurs, souvent, nous sommes tellement renfermés dans notre pensée que même en parlant avec quelqu’un, on ne l’entend pas nous dire (directement ou indirectement) : « quelle chance tu as ».
Sinon, pour vivre pleinement l’ici et maintenant, il faut également être curieux et attentif, regarder ce qu’il y a autour de nous. Parfois, on est par exemple tellement stressé d’arriver en retard au boulot que dans un embouteillage, on ne fait que penser à ce que le boss va dire ou à ce qu’on ne pourra pas finir dans la journée, et du coup, on ne remarque même pas le beau monument devant lequel on passe tous les jours, ou le beau levé de soleil derrière les bâtiments. La Griffonia Simplicifolia est réputée pour réduire considérablement l’effet du stress et de l’anxiété car cette plante contient des molécules qui gèrent notre humeur.
Il faut aussi « se rendre compte » de ce qu’on a réalisé et des merveilles qu’on a, et surtout en profiter : jouir de son jardin et y savourer un bon repas au soleil, apprécier un bon film devant son grand écran plat, jubiler en regardant son enfant éclater de joie et courir dans tous les sens…
Vivre l’instant présent, c’est aussi avoir le sourire (« extérieur et intérieur »). Et parfois, le meilleur moyen d’y arriver est d’en donner à quelqu’un, notamment à ceux qu’on aime : passer du temps et s’amuser avec nos enfants, contribuer à des œuvres de charité…
A part cela, il faut être à fond dans ce que l’on fait, de ce que l’on vit. Cela va du plus banal des gestes comme faire le ménage (ça peut être ennuyeux et fatiguant mais il faut penser au plaisir qu’on aura après) jusqu’à profiter pleinement, par exemple, de ses vacances (on revient parfois frustré de nos vacances puisqu’on n’a fait que penser à comment va se passer la rentrée, et on n’a même pas pu se ressourcer, au contraire).
Et bien évidemment, il faut déstresser et je vous conseil notre article spécial : Bien être : comment gérer son stress facilement.
Enfin, augmenter son attention, sa concentration, aide aussi à vivre pleinement le moment présent. Pour cela, certains compléments alimentaires, comme l’Ortie, s’avèrent efficaces.