Les ronflements se traduisent par une vibration au niveau des muscles des voies respiratoires. Ils sont dus au fait que ces dernières ne disposent pas de suffisamment d’air, la respiration s’en trouvant plus difficile et devenant forcée.
Ce mal touche 25% des sujets masculins et 15% des sujets féminins. Et avec l’âge, la fréquence est de plus en plus grande, puisque plus de la moitié des hommes de plus de 50 ans sont touchés par la ronchopathie, et le taux est de plus de 40% pour les femmes de plus de 60 ans. Parfois, le son que provoquent certains ronfleurs peut même aller au-delà de 80 décibels, en d’autres termes la même intensité que le bruit du moteur d’une mobylette. Comment alors y remédier ? Avant de répondre à cette question, il serait pertinent de voir qu’est-ce qui nous fait ronfler, et notamment de nous pencher sur le syndrome d’apnée obstructive du sommeil, pouvant être liée aux ronflements.
Pourquoi ronfle-t-on ?
Parmi les facteurs accentuant le plus les ronflements, on distingue la fatigue, certains médicaments, l’alcool, le tabac et la surcharge pondérale (notamment l’obésité). Et s’il y a encore un certain écart entre les pourcentages d’hommes et de femmes touchées par la ronchopathie, cet écart tend à disparaître, puisque de nos jours, il y a de plus en plus de femmes qui fument et qui boivent des boissons alcoolisées, tout comme il y a autant d’hommes et de femmes en surpoids ou obèses. Cela pour dire que les sujets féminins sont autant exposés aux ronflements que les sujets masculins, le mal pouvant être lié à une certaine habitude de vie, et non au sexe.
Par rapport à l’obésité en particulier, bien qu’une grande partie des personnes qui ronflent soient victimes de cette maladie (l’obésité a été classée par l’OMS parmi les maladies depuis 1997), cela ne veut pas dire que les personnes ayant un poids normal sont épargnées, ces dernières représentant 30% des cas.
Vous l’auriez compris, les premières précautions à prendre pour arrêter de ronfler sont :
- de consulter son médecin pour trouver des alternatives aux médicaments en cause,
- d’arrêter le tabac et l’alcool, ou tout au moins les limiter grandement,
- et de perdre du poids.
Le mieux, c’est alors de se faire accompagner par un spécialiste, notamment pour l’amaigrissement. En effet, déjà, pour les personnes obèses, il ne s’agit pas forcément de retrouver un poids « normal », l’essentiel étant d’arriver à un poids avec lequel la santé du patient n’est plus en danger. Mais aussi, toutes les méthodes pour perdre du poids ne sont pas sans danger.
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil se manifeste par le fait qu’un individu doit faire des efforts pour respirer, puisqu’il y a obstruction au niveau des voies aériennes supérieures (bouche, nez, larynx, pharynx). Ses conséquences vont de la fatigue, la somnolence, le stress et l’irritabilité pendant la journée, à une hypertension artérielle (suite à un manque d’oxygène dans le sang) accentuant notamment les risques d’accidents cardiovasculaires.
Et il faut savoir que les ronflements peuvent cacher le syndrome d’apnée obstructive du sommeil, ou en constituer un symptôme. Aussi, quand les ronflements s’accompagnent des conséquences citées plus haut et/ou que les bruits qui en résultent sont de plus en plus intenses, le mieux c’est de tout de suite consulter un spécialiste. Et là, « l’alerte » de l’entourage peut être de grand secours.
En effet, le plus souvent, le sujet ronfleur ne se rend pas compte de ses micro-réveils dans la nuit, ou des arrêts de sa respiration (dus à l’apnée), alors qu’il penser que par exemple sa fatigue et sa somnolence dans la journée résultent d’autres causes. Un enregistrement du son (et même vidéo) par l’entourage peut alors le faire prendre conscience de l’intensité du bruit de ses ronflements et du fait que ses respirations s’interrompent plusieurs fois dans la nuit.
Les solutions aux ronflements
Selon le cas, diverses solutions aux ronflements existent, allant des petites astuces à la chirurgie, en passant par certains dispositifs et/ou huiles.
Dormir sur le ventre et non sur le dos
Si les bruits résultant des ronflements sont modérés, ne dépassant pas les 60 décibels, le simple fait de se coucher sur le ventre peut en être la solution. En effet, contrairement à ce que si l’on se couchait sur le dos, cela conduit à ce que la langue soit positionnée vers l’avant, laissant une plus grande place au passage de l’air.
Mais voilà, l’on n’est pas toujours conscient, quand on dort, que l’on s’est retourné et qu’on se retrouve sur le dos. Aussi, on peut faire appel à des T-shirts (disponibles sur le marché) où derrière il a été cousu une balle de tennis.
L’Air Snore de Bauer Nutrition
Au-delà, il y a certains dispositifs, comme l’Air Snore de Bauer Nutrition. Si nous avons choisi cet exemple, c’est qu’au-delà de l’embout en lui-même (assurant que la gorge reste suffisamment ouverte pendant le sommeil), l’Air Snore de Bauer Nutrition est accompagné de gouttes dont les huiles qui la composent agissent efficacement pour libérer les voies respiratoires et pour favoriser le sommeil. En effet, les gouttes Air Snore contiennent tout d’abord de l’huile de feuilles d’eucalyptus. Celle-ci est connue pour ses propriétés analgésiques, antibactériennes et anti-inflammatoires.
De plus, elle dilate les vaisseaux sanguins, permettant une meilleure oxygénation des poumons. Ce qui en fait de l’huile de feuilles d’eucalyptus un excellent allié pour dégager les voies respiratoires. D’autre part, les gouttes Air Snore contiennent également de l’huile de feuilles de menthe poivrée. Celle-ci élimine non seulement les bactéries, mais aussi les virus, permettant de combattre la toux et les infections des voies respiratoires (dont celles du sinus).
Mais aussi, il y a l’huile de feuilles de pin sylvestre, un expectorant très efficace pour éliminer les impuretés accumulées dans les voies respiratoires. Et à ces trois huiles s’ajoutent encore l’huile de fleurs de lavande et l’huile de graines de tournesol. La première est reconnue et utilisée depuis très longtemps pour aider à trouver plus facilement le sommeil profond. La seconde, quant à elle, aide à ce que les autres huiles soient plus facilement absorbées par la peau.
A noter : les gouttes Air Snore s’appliquent à la fois sur la poitrine, sur le cou et sous les narines, bien évidemment avant le coucher, et avant de mettre en place l’embout Air Snore.
Les techniques de chirurgies légères
A part la petite chirurgie pour enlever les amygdales, une autre solution pour les ronflements pourrait être l’Uvulo-Palato-Pharyngo-Plastie. Le but, c’est d’avoir un plus grand passage d’air dans la gorge. Pour cette option, il faut compter une convalescence de 15 jours. Mais il faut également noter que si à court terme les ronflements disparaissent effectivement avec l’Uvulo-Palato-Pharyngo-Plastie, à plus long terme, les résultats ne sont garantis qu’à 50%. Sinon, il y a également les traitements au laser, permettant de rendre les tissus mous plus rigides. S’ils demandent moins de temps de récupération, le cout est bien plus cher.
Dans tous les cas, ces types de chirurgies légères ne peuvent pas constituer une solution à l’apnée obstructive du sommeil. Dans ce cas, il faut faire appel à une chirurgie dite lourde.